Défis dans la différenciation des noyaux du raphé du mésencéphale dans la recherche en neuroimagerie

Les travaux de Takahashi et al. (1) a récemment signalé une association négative entre les transporteurs de sérotonine du tronc cérébral et les traits de personnalité tels que l’honnêteté et le rejet de l’injustice. Ils interprètent leur locus au sein du tronc cérébral pour inclure le noyau du raphé dorsal (DRN) (1). Outre le DRN, le noyau raphé médian (MRN) se projette également sur le cerveau antérieur et peut être tout aussi important dans la modulation sérotoninergique de l’activité corticale. Par conséquent, plusieurs études se sont concentrées sur ces deux noyaux du raphé du mésencéphale en ce qui concerne les distributions des récepteurs et des transporteurs ou les connexions anatomiques. Les petits noyaux tels que le DRN et le MRN sont cependant exceptionnellement difficiles à localiser dans la recherche en imagerie humaine in vivo, telle que la tomographie par émission de positons (TEP).

Les travaux de Baker et al. (2, 3) ont fourni un aperçu de la distribution et de la localisation des neurones sérotoninergiques au sein de la MRN et de la DRN dans le cerveau humain post-mortem (Fig. 1 A et B). Rostrocaudalement, le DRN s’étend au niveau du noyau oculomoteur accessoire jusqu’au noyau trijumeau moteur. Au niveau du noyau trochléaire77-5 mm au-dessus de l’isthme, le DRN présente son aspect en forme de fontaine dans une section transversale avec une extension ventrodorsale et médiolatérale d’environ 5 mm. Le DRN au-dessus de l’isthme comprend la majorité des neurones, ses sous-parties contenant le plus grand nombre de neurones sérotoninergiques. Au niveau de l’isthme, le DRN se rétrécit considérablement jusqu’à seulement 0,5 mm dans l’extension médiolatérale et se niche contre le quatrième ventricule. Plus loin caudalement, le DRN se divise en deux portées et s’étend 14 mm sous le niveau de l’isthme. Pour délimiter de manière fiable le DRN, une région circulaire d’intérêt (ROI) peut être placée au niveau entre le colliculus supérieur et inférieur et ne s’étendant pas sur 6 mm de diamètre dans une plaine transversale en deux tranches. Le ROI peut alors comprendre jusqu’à 14 voxels étant donné une taille de voxel de 2 × 2 × 2 mm d’une image TEP dans l’espace standard du MNI (Institut neurologique de Montréal) (Fig. 1C). En comparaison, le MRN dans le tégmentum pontin s’étend de manière rostrocaudale du niveau de la décussation du pédoncule cérébelleux supérieur (1 mm au-dessus de l’isthme) jusqu’au noyau du trijumeau moteur – 18 mm au-dessous de l’isthme. La plupart des neurones sérotoninergiques de l’ARNM se situent dans les 10 premiers mm au-dessous du niveau de l’isthme. Dans une plaine transversale, le MRN apparaît avec une extension ventrodorsale d’environ 6 mm et une extension médiolatérale d’environ 2 mm. Une délimitation fiable du MRN peut donc fournir un ROI en deux tranches dans le tiers rostral des pons, ne s’étendant pas sur 8 voxels.

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