Dissidence de l’Église anglicanedit
Dans l’histoire sociale et religieuse de l’Angleterre et du Pays de Galles, et, par extension, de l’Irlande, elle se réfère particulièrement à un membre d’un corps religieux qui s’est, pour une raison ou une autre, séparé de l’église établie ou de tout autre type de protestant qui refuse de reconnaître la suprématie de l’église établie dans les régions où l’église établie est ou était anglicane.
À l’origine, le terme incluait les catholiques romains anglais et gallois que le projet original du Nonconformist Relief Act de 1779 qualifiait de « Dissidents catholiques protestataires ». En pratique, cependant, il désigne les Dissidents protestants visés à l’article ii de l’Acte de tolérance de 1689 (voir Dissidents anglais). Le terme récusant, en revanche, en est venu à désigner les catholiques romains plutôt que les dissidents protestants.
Dissidence de l’Église presbytériennedit
Le terme a également été appliqué aux organes dissidents de l’Église presbytérienne d’Écosse, qui est l’Église nationale d’Écosse. Dans cette connotation, les termes « dissident » et « dissident », qui avaient acquis une saveur quelque peu méprisante, ont eu tendance depuis le milieu du XVIIIe siècle à être remplacés par « anticonformiste », terme qui n’impliquait pas à l’origine la sécession, mais seulement le refus de se conformer dans certaines particularités (par exemple le port du surplis), aux usages autorisés de l’Église établie.