Eider à duvet

Un crâne d’eider commun

Oeuf, Musée de la Collection Wiesbaden

L’eider à duvet est à la fois la plus grande des quatre espèces d’eider et le plus grand canard que l’on trouve en Europe, et n’est dépassé en Amérique du Nord que par le canard musqué, qui n’atteint l’Amérique du Nord qu’à l’état sauvage dans les régions les plus au sud du Texas et du sud de la Floride. Il mesure de 50 à 71 cm (20 à 28 po) de longueur, pèse de 0,81 à 3,04 kg (1,8 à 6 po).7 lb) et s’étend de 80 à 110 cm (31 à 43 po) sur les ailes. Le poids moyen de 22 mâles dans l’Atlantique Nord était de 2,21 kg (4,9 lb) tandis que 32 femelles pesaient en moyenne 1,92 kg (4,2 lb). Il se caractérise par sa forme volumineuse et son grand bec en forme de coin. Le mâle est indubitable, avec son plumage noir et blanc et sa nuque verte. La femelle est un oiseau brun, mais peut encore être facilement distinguée de tous les canards, à l’exception des autres espèces d’eider, en fonction de la taille et de la forme de la tête. L’appel du drake est un étrange « ah-ooo » presque humain, tandis que la poule prononce des charlatans rauques. L’espèce est souvent facilement accessible.

Les drakes des races européennes, de l’est de l’Amérique du Nord et de l’Asie/ouest de l’Amérique du Nord se distinguent par des différences mineures de plumage et de couleur du bec. Certaines autorités placent la sous-espèce v-nigra comme une espèce distincte.

Cette espèce plonge pour les crustacés et les mollusques, les moules étant un aliment privilégié. L’eider mange les moules en les avalant entières; les coquilles sont ensuite broyées dans leur gésier et excrétées. En mangeant un crabe, l’eider enlèvera toutes ses griffes et ses pattes, puis mangera le corps de la même manière.

Il est abondant, avec des populations d’environ 1,5 à 2 millions d’oiseaux en Amérique du Nord et en Europe, ainsi qu’un nombre important mais inconnu en Sibérie orientale (HBW).

Une colonie d’eiders particulièrement célèbre vit sur les îles Farne dans le Northumberland, en Angleterre. Ces oiseaux ont fait l’objet de l’une des toutes premières lois de protection des oiseaux, établie par Saint Cuthbert en l’an 676. Environ 1 000 couples y nichent encore chaque année. Parce que Saint Cuthbert est le saint patron du Northumberland, il était naturel que l’eider soit choisi comme oiseau emblème du comté; les oiseaux sont encore souvent appelés canards de Cuddy dans la région, « Cuddy » étant la forme familière de « Cuthbert ».

Dans la baie d’Hudson au Canada, des populations locales ont observé d’importantes dépérissements d’eider dans les années 1990 en raison de l’évolution rapide de l’écoulement des glaces. Le Service canadien de la faune a passé plusieurs années à recueillir des informations à jour sur leurs populations, et les résultats préliminaires semblent montrer un rétablissement de la population. L’eider à duvet fait l’objet du documentaire People of a Feather (2011), qui étudie la relation historique entre la communauté de Sanikiluaq et les eiders, ainsi que divers aspects de leur écologie.

L’eider à duvet est l’une des espèces auxquelles s’applique l’Accord sur la Conservation des Oiseaux d’eau Migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA).

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