Vous pensez donc que le rap et la six cordes s’excluent mutuellement ? Il est temps de faire vos devoirs — ce qui inclut la lecture de cette liste!
Que ce soit des échantillonnages ou des apparitions d’invités, il y a eu d’innombrables jumelages sympas d’axemen, de MC et de platines au fil des ans. Après tout, le hip-hop, à son meilleur, est une culture musicale qui repose sur l’expérimentation et le mélange des styles.
(Ces 10 mentions ne font que rayer la surface; pour aller plus loin, cherchez le travail de Buckethead avec l’Invisbl Skratch Piklz ou les enregistrements de Charlie Hunter avec les Héros jetables de Hiphoprisy.)
10. Eminem, « Lose Yourself »
Ce n’est pas l’exemple le plus intéressant d’un riff dans un contexte rap, mais grâce à 8 Mile de 2002, cette chanson était énorme. Pas depuis que l’équipe de tag Run-D.M.C.-Aerosmith avait une chanson de rap totalement axée sur la guitare. Fait intéressant, 50 Cent a entaillé le riff en ré mineur d’Ol’Potty Mouth pour son propre hit « In Da Club. »
09. Ice-T, « The Girl Tried to Kill Me »
Déjà enclin à jeter des échantillons de Sabbat dans ses jams, cet O.G. — c’est—à-dire « gangsta original » – a donné un avant-goût des choses à venir quand il a demandé au guitariste Ernie C. de jeter les lignes de plomb incessantes et les accords de puissance croquants sur cette rime digne de blush de Freedom of Speech de 1989…Regarde Ce Que Tu Dis.
08. Mos Def, « Rock ‘n’ Roll »
Fidèle à la tradition underground du crossover rap et rock de la côte Est, ce MC-cum-actor évoque avec lyrisme l’histoire du rock afro-américain sur un fond de guitare funk clairsemée mais chimey — du moins jusqu’à ce que le beatdown hardcore brûlant entre en scène.
07. Fuseau horaire, « World Destruction »
Formé par le DJ hip-hop original Afrika Bambaata et le producteur Bill Laswell, cette alliance rock-rap précoce a trouvé Bambaata correspondant à des mots avec le punker original John « Rotten » Lydon. Les accords de puissance et les bombes de plongée de Nicky Skopelitis, l’homme de la session new-yorkaise, ont aidé à mettre de la viande sur les os de la chanson.
06. The Beastie Boys, « No Sleep Till Brooklyn »
Le riff garage-rock du plateau fracassant « Fight for Your Right » obtient le plus de reconnaissance, mais c’est le chant spastique et hors champ gauche de Kenny King qui vole le spectacle sur les débuts du groupe en 1986, Licensed to Ill.
05. Geto Boys, « Mind Playing Tricks on Me »
Malgré toute la controverse qui les a obstinés, ces poids lourds de Houston se sont vantés de jolis échantillons de tiroirs. Pour ce numéro, ils ont évoqué l’ambiance du funk classique des Seventies, à la Curtis Mayfield, en mélangeant des couches de doubles arrêts d’octave et des mélodies chorales.
04. The Roots, « The See 2.0 »
Ils étaient un groupe de rap live dès le début, mais avec la phrénologie, ils ont vraiment mis la guitare au premier plan de leur son. Ce riff Stonesy, joué par Cody Chestnutt, est un pur appât et hameçon.
Et il n’est pas le seul joueur à participer à l’action; les monstres free-jazz-rock James Blood Ulmer et Jef Lee Johnson font également une apparition sur le disque.
03. Toute la bande originale de Judgement Night de 1993
À un moment donné au cours des années quatre-vingt-dix, quelqu’un a finalement remarqué la parenté entre les alt-rockers et les rappeurs, et a donc rassemblé toute une série de collaborations, y compris Helmet / House of Pain, Faith No More / BooYa T.R.I.B.E., et Cypress Hill / Sonic Youth.
02. Ennemi Public, « Elle Regarde Channel Zero?! »
C’est peut-être l’échantillon le plus cool de l’histoire de la musique: « Angel of Death » de Slayer recontextualisé en funk en colère. PE avait déjà pris Run-D.M.C.l’influence de ‘ à cœur quand ils ont présenté Vernon Reid sur « Sophisticated Bitch » de leurs débuts en 1987. Plus tard, avec Anthrax, ils réenregistrent leur propre « Bring Tha Noize » en tant que fusion thrash-metal, avec un succès surprenant.
01. Run-D.M.C., « Rock Box »
Pionniers ? Bon sang, ouais ! Les D.M.C. ont été le premier groupe à utiliser des riffs hard-rock dans leurs raps.
Le travail de tête brûlant d’Eddie Martinez place ce morceau des débuts du groupe en 1984 au-dessus — et en avance sur son temps. C’était pour la raison que Run D.M.C. pourrait relancer la carrière d’Aerosmith des toilettes avec une nouvelle interprétation de « Walk This Way » (de Raising Hell, dont la chanson-titre présentait les accords de puissance musclés de Rick Rubin.)
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