Les rapports de quart de chevet (BSR) sont un concept assez nouveau pour de nombreuses infirmières aujourd’hui, bien qu’ils existent depuis près de 40 ans. Récemment, les hôpitaux ont adopté leur propre approche des BSR conformément aux normes de la Commission mixte. Les BSR ont subi une métamorphose, passant du poste d’infirmière au chevet du patient. Ceci est conçu pour améliorer la sécurité et donner aux patients une meilleure compréhension de leur état et de leur plan de traitement.
Par définition, un BSR est le rapport de changement de quart de travail entre l’infirmière sortante et l’infirmière venant en sens inverse qui a lieu au chevet du patient. Cela fait des patients une partie du processus de prestation des soins.
La communication améliore la sécurité
La communication avec le patient et sa famille sur tous les aspects des soins, des traitements et des services est une caractéristique importante d’une culture de sécurité. L’objectif de la stratégie BSR est d’aider à assurer le transfert sécuritaire des soins entre les infirmières en impliquant le patient et sa famille.
Traditionnellement, les rapports de changement de poste ont été effectués au poste des infirmières, loin des patients. Alors que les infirmières sont au poste d’infirmière pour remplir les rapports, des recherches ont montré que les événements sentinelles sont plus susceptibles de se produire, selon « Rapport de quart de chevet: Implications pour la sécurité des patients et la qualité des soins », un article paru dans Nursing2015. Les BSR éliminent ce temps seul et donnent au patient un sentiment d’inclusion avec les infirmières dans le cadre de l’équipe de soins.
Parce que les infirmières sont la première ligne de défense en matière de sécurité des patients, les RSA font partie intégrante du plan de soins. L’infirmière est responsable de la communication qui se produit pendant le rapport de changement de quart de travail. C’est le moment où l’infirmière peut vérifier les antécédents de santé du patient, les résultats de l’évaluation physique et le plan de soins, y compris les médicaments prescrits.
Pendant ce temps, le patient peut poser des questions et fixer des objectifs à court et à long terme avec l’infirmière. Cette forme de rapport de quart améliore la communication du personnel tout en assurant la responsabilité des infirmières.
Mise en œuvre du BSR
L’introduction et la mise en œuvre du BSR nécessitent plusieurs étapes. L’Agency for Healthcare Research & Quality (AHRQ) recommande une mise en œuvre à petite échelle en utilisant une petite unité comme pilote. Cela aide les cliniciens à apprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
Une fois qu’un hôpital a identifié des domaines cibles d’amélioration, l’étape suivante consiste à obtenir l’adhésion du personnel, ce qui est crucial pour le succès.
Les patients et leur famille sont informés du BSR pendant le quart de travail précédent et lorsque leur infirmière arrondit. Les infirmières doivent être formées aux éléments critiques du BSR en utilisant le même langage avec des introductions, en continuant le processus en utilisant le SBAR et en remerciant le patient à la fin. La présentation d’un message cohérent renforce la confiance avec le patient et sa famille.
Selon AHRQ, les éléments critiques d’un BSR sont:
- Présentez le personnel infirmier, le patient et la famille l’un à l’autre.
- Invitez le patient et (avec la permission du patient) sa famille à participer. Le patient détermine qui est de la famille et qui peut participer au BSR.
- Ouvrez le dossier de santé électronique au chevet du patient.
- Effectuer un rapport verbal en utilisant des mots que le patient et sa famille peuvent comprendre.
- Effectuer une évaluation ciblée du patient et une évaluation de la sécurité de la chambre.
- Examiner les tâches à effectuer.
- Identifier les besoins et les préoccupations du patient et de sa famille.
Les infirmières et les patients récoltent des récompenses
Les avantages pour les infirmières commencent par l’efficacité des rapports. Les BSR améliorent également le travail d’équipe du personnel en donnant aux infirmières la possibilité de travailler ensemble au chevet du patient, ce qui garantit la responsabilité. L’utilisation d’un format normalisé réduit le risque de mauvaise communication. Une meilleure communication aide également l’infirmière venant en sens inverse à hiérarchiser les affectations en fonction des besoins. Les infirmières sont toujours sur la même longueur d’onde pendant le rapport parce qu’elles regardent toutes les deux les mêmes informations en même temps.
Les patients bénéficient également du BSRS. En écoutant le rapport, le patient apprend le plan de soins et les objectifs. Le processus BSR reconnaît le patient en tant que partenaire et rassure le patient que les infirmières travaillent en équipe. Le fait de savoir que le personnel infirmier reçoit l’information nécessaire pour faciliter les soins diminue l’anxiété des patients et de la famille et améliore la satisfaction des patients.
Lorsque vous adoptez un plan BSR, vous verrez probablement des scores de satisfaction des patients reflétant des expériences plus positives.
Les RSB peuvent réduire le risque d’erreurs de médication, en partie parce qu’un système à deux vérificateurs permet à l’infirmière arrivant en sens inverse de vérifier avec l’infirmière sortant les médicaments I.V., les réglages de la pompe, la compatibilité des produits sanguins et les effets indésirables éventuels des médicaments. L’infirmière peut également évaluer les plaies chirurgicales, vérifier les ulcères de pression et observer l’apparence générale du patient.
Défis et préoccupations
Les infirmières ont soulevé certaines préoccupations en ce qui concerne le BSR, notamment:
- manque d’intimité dans les chambres semi-privées, entraînant des violations potentielles de la HIPAA
- visiteurs inconnus ou famille dans la chambre
- découverte de nouveaux diagnostics ou résultats de laboratoire qui n’ont pas encore été discutés avec le patient
- patient endormi
- patient incapable de participer en raison de limitations cognitives ou sensorielles
- questions du patient qui nécessitent de longues éclaircissements, ce qui augmente le temps de rapport.
Les patients doivent être informés du BSR pendant le processus d’admission et interrogés sur le partage d’informations lorsque des amis et la famille visitent. Le patient a le dernier mot pour savoir si la famille reste ou part pendant le rapport. Si le patient souhaite une intimité totale, l’infirmière peut demander courtoisement à sa famille et à ses amis de partir. De plus, du temps doit être réservé avant ou après le BSR pour le partage d’informations sensibles qui n’ont pas été communiquées au patient avec l’infirmière venant en sens inverse.
Les patients doivent également décider s’ils souhaitent être réveillés pour le BSR. C’est une considération, car un sommeil réparateur est une partie importante du processus de guérison.
Une fois que vous avez surmonté ces défis, les BSR peuvent avoir un impact positif sur les soins aux patients.