Sacristain

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Un officier chargé du soin de la sacristie, de l’église et de leur contenu. Dans les temps anciens, de nombreux devoirs du sacristain étaient exercés par les portiers (ostiarii), plus tard par les mansionarii et les trésoriers. Les décrétales de Grégoire IX (lib. Moi, tit. xxvi, « De officio sacristæ parle du sacristain comme s’il avait une charge honorable attachée à un certain bénéfice, et dit que son devoir était de s’occuper des vases sacrés, des vêtements, des lumières, etc. De nos jours, le sacristain est élu ou nommé. Le « Cæremoniale episcoporum » prescrivait que dans les églises cathédrales et collégiales, le sacristain soit prêtre et décrit ses devoirs en ce qui concerne la sacristie, la Bienheureuse Eucharistie, les fonts baptismaux, les saintes huiles, les saintes reliques, la décoration de l’église pour les différentes saisons et fêtes, la préparation de ce qui est nécessaire pour les différentes cérémonies, la prégustation dans la Messe pontificale, la sonnerie des cloches de l’église, le maintien de l’ordre dans l’église et la distribution des messes; et enfin, il suggère qu’un ou deux chanoines soient nommés chaque année pour superviser le travail du sacristain et de ses assistants.

Le sous-sacristain (custode) est également mentionné dans les décrétales (lib. Moi, tit. xxvii, « De officio custodis »). Il était l’assistant du sacristain, était soumis à l’archidiacre et remplissait des fonctions très similaires à celles du sacristain. Maintenant, le bureau n’est presque jamais attaché à un avantage, mais il s’agit généralement d’un poste salarié. Le Concile de Trente souhaitait que, selon les anciens canons, les clercs occupent de telles fonctions; mais dans la plupart des églises, en raison de la difficulté ou de l’impossibilité d’obtenir des clercs, les laïcs remplissent de nombreuses fonctions de sacristain et de sous-sacristain.

Sociétés d’autel

Il existe des sociétés d’autel en relation avec la plupart des églises paroissiales. Les devoirs des membres varient selon les circonstances, y compris dans certains cas ceux qui relèvent habituellement de la province du sacristain, tels que les vêtements et les vases d’autel, la préparation pour la messe du prêtre, etc., mais en général, ils consistent en le paiement d’une cotisation annuelle dans un fonds pour l’entretien et la réparation des accessoires utilisés dans les cérémonies de l’Église et généralement aussi d’une certaine quantité de travail à cette fin. Les sociétés d’autel diffèrent des sociétés de tabernacle en ce que leur travail est au profit de l’Église à laquelle elles sont attachées. (Voir SOCIÉTÉS DU TABERNACLE).

La Sodalité de Saint Jean Berchmans, connue sous le nom de Pieuse Association des Serviteurs de la Messe et des Sacristains, a été fondée par Vincent Basile, S.J., missionnaire apostolique chez les Slaves du Sud, pour les acolytes laïcs, les garçons de chœur, les sacristains et tous ceux qui ont un devoir quelconque à accomplir dans les services de l’Église. Son but est d’inciter tous ses membres à accomplir leurs devoirs pieusement et d’une manière qui convient aux cérémonies auxquelles ils participent, pour la gloire de Dieu et l’édification des fidèles. Les règles établies par le Père Basile lient les membres au silence absolu dans l’église, à la génuflexion pieuse lors du passage devant le Saint Sacrement, et à la prononciation claire des paroles des prières liturgiques. Cette même circonspection devrait caractériser leur conduite même dans la sacristie, et ils sont tenus d’assister à des réunions mensuelles et de recevoir la Sainte Communion au moins une fois par mois. Le directeur devrait être soit le pasteur, soit un prêtre nommé par lui. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une confrérie proprement dite, cette sodalité a été approuvée par le pape Pie IX, le 21 sept., 1865, et des indulgences furent accordées à ses membres, sous réserve des conditions habituelles.

Sources

Cæremoniale episcoporum, I (Ratisbon, 1902), vi.

À propos de cette page

Citation APA. Goggin, J., & Kelly, B.M. (1912). Sacristain. Dans L’Encyclopédie Catholique. New York : Société Robert Appleton. http://www.newadvent.org/cathen/13322a.htm

Citation du député. Il est le fils de John et de Blanche Mary Kelly.  » Sacristain. »L’Encyclopédie catholique. Vol. 13. En 1912, la société Robert Appleton est fondée à New York. <http://www.newadvent.org/cathen/13322a.htm>.

Transcription. Cet article a été transcrit pour New Advent par Bobie Jo M. Bilz.

Approbation ecclésiastique. Nihil Obstat. 1er février 1912. Remy Lafort, D.D., Censeur. Imprimatur. + John Cardinal Farley, archevêque de New York.

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