Un code d’équipement décrit les équipements de communication (COM), de navigation (NAV), d’aides à l’approche et de transpondeur de surveillance à bord d’un aéronef. Ces codes alphabétiques sont utilisés sur les formulaires de plan de vol de la FAA et de l’OACI pour aider le personnel des services de la circulation aérienne à manipuler les aéronefs.
Sur le formulaire de plan de vol intérieur de la FAA (formulaire 7233-1 de la FAA), le code d’équipement est un caractère unique placé dans le bloc 3 (Type d’aéronef/Équipement spécial) comme suffixe au code de type d’aéronef. Une seule lettre est utilisée pour représenter une combinaison de capacités de radionavigation et de transpondeurs.
Sur le formulaire de plan de vol de l’OACI (par exemple, le formulaire 7233-4 de la FAA basé sur le format spécifié par le document 4444 de l’OACI), un ou plusieurs codes alphabétiques sont placés dans la case 10. Plusieurs lettres sont utilisées pour décrire les capacités de radionavigation individuelles et une seule lettre est utilisée pour désigner le transpondeur. La FAA a commencé à exiger le formulaire de format de l’OACI pour les vols intérieurs désirant des liaisons RNAV le 29 juillet 2008. Le format de l’OACI est déjà utilisé pour tous les plans de vol intérieurs au Canada, au Mexique et dans de nombreux autres pays depuis plusieurs années.
Quel que soit le formulaire utilisé, les contrôleurs de la circulation aérienne (ATC) délivrent des autorisations en fonction des codes d’équipement déposés, il est donc important que les pilotes utilisent le codage approprié. Par exemple, si un itinéraire souhaité nécessite un GPS, le pilote doit alors déposer /G, même si l’aéronef est également admissible à d’autres suffixes (cela peut être discutable en raison des nouvelles exigences de routage RNAV pour utiliser les codes du formulaire & de l’OACI). Il est recommandé aux pilotes de déposer la capacité maximale de leur aéronef dans le suffixe d’équipement.
Pour voir les différences dans les systèmes de codage, considérons un avion VFR avec une radio de communication VHF, un récepteur VOR avec une portée de glissement pour les approches ILS, un ADF, un GPS et un transpondeur de rapport d’altitude-pression. Il serait codé en SG/C sur un formulaire de l’OACI et en as/G sur le formulaire national de la FAA. Ajoutez un DME au panneau et le code OACI devient SDG/C tandis que le code FAA reste /G. Ensuite, si l’ADF cesse de recevoir le code OACI devient DGLOV/C tandis que le code FAA reste /G. Plus de lettres au format OACI signifient que le contrôleur ATS dispose de plus d’informations sur la capacité de radionavigation de l’aéronef qu’avec l’ancien système de codage de la FAA.